Covid-19 : Comment la CFDT de Rouen Métropole a surmonté la crise sanitaire abonné

Pour la section CFDT de la Métropole Rouen Normandie, la crise du coronavirus a été l’occasion de réaffirmer l’importance du dialogue social. Avec succès.

Par Emmanuelle Pirat— Publié le 26/05/2020 à 05h58 et mis à jour le 14/01/2021 à 13h59

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Garder le cap : ainsi pourrait être définie l’attitude de la section CFDT de la Métropole Rouen Normandie tout au long de la crise sanitaire liée au Covid-19. Bien sûr, la période a été compliquée ; et l’annonce du confinement, déstabilisante. « Mais nous avons tout de suite tenu à maintenir l’activité syndicale », souligne Boris Huignard, secrétaire de la section. Résolue, l’équipe se met vite à l’utilisation des nouveaux outils de visioconférence afin de poursuivre son travail syndical confiné mais très actif. « Il a fallu quelques jours pour s’organiser, s’adapter, mais on s’y est vite mis », note Ingrid Ioannidis, la secrétaire adjointe de la section. D’abord pour garder le lien avec ses 135 adhérents et, plus globalement, avec l’ensemble des 2 000 agents que compte la Métropole (dont 185 de droit privé). Depuis plusieurs années, la CFDT se place en tête de l’échiquier syndical, devant la CGT. L’équipe réactive son blog, sur lequel elle poste de nombreuses informations relatives au Covid. « Comme il était exclu de tenir nos permanences physiques, nous avons aussi proposé la possibilité de nous joindre par mail. Et d’organiser des rendez-vous téléphoniques, si besoin », explique Boris. La liste des numéros de portables des membres de la section figure d’ailleurs en bonne place sur le blog. Un lien important, surtout dans une période qui génère parfois beaucoup d’anxiété de la part des personnels.

Une bonne communication

Le cap, la section l’a également gardé en maintenant un dialogue social constructif. « Par chance, nous avions déjà une bonne qualité de dialogue social avec la direction à l’échelle de la Métropole. Les syndicats sont associés et écoutés. Je crois que la direction a compris l’importance de ce que nous pouvions rapporter des remontées du terrain, du fait de notre proximité avec les agents. Et elle en tient compte », reconnaît Mickaël Évreux, responsable du développement et de la communication pour la section et membre du CHSCT. Pendant toute la durée de la crise, ce ne sont pas moins de deux réunions de CSE et de CHSCT par semaine qui sont organisées, en visioconférence, avec la direction. « On avait même encore plus de contacts avec elle qu’habituellement », indique l’équipe CFDT. Les membres de la section CFDT en sont également persuadés : les deux dernières crises majeures qu’a dû affronter la Métropole (les gilets jaunes et l’incendie de l’usine Lubrizol, en septembre 2019) leur ont « permis d’apprendre de [leurs] erreurs …

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